This is a review of Douaihy’s latest nove by Claire Mazaleyrat, published on the blog “L’avis des livres”, September 6th, 2015.

“At a time when the decline of the city, and the ancient ties that ordered its social hierarchies are crumbling along streets fallen in decrepitude, past allegiances mark the end of a world. It is in this context that the reader follows the path of the novel’s characters, torn between family loyalties and the call of new sirens.”

C’est dans la ville libanaise de Tripoli que se déroule ce nouveau roman de Jabbour Douaihy, et plus précisément dans le quartier misérable dit « américain » qui donne son titre au roman : on y suit les destins croisés de deux familles, celle des Azzâm, vieille famille de notables et de son dernier fils, Abdel-Karim, et des Mohsen, Bilâl, sa femme Intissâr et leurs quatre enfants, en particulier l’aîné, Ismaël. Depuis des générations, la famille d’Intissâr a été au service de celle des Azzâm, qui l’a protégée en retour. A l’heure où la déliquescence de la ville, à l’image de tout un pays, et des liens séculaires qui ont ordonné ses hiérarchies sociales, se délitent dans le long délabrement des ruelles, les dernières allégeances qui s’échangent marquent la fin d’un monde. C’est dans ce contexte que l’on suit la trajectoire de ces personnages, pris entre les fidélités familiales et les appels de nouvelles sirènes.

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